Bibliographie
Dans ce petit livre, qui ne se veut que d'initiation, il m'a paru préférable de renoncer aux notes en bas de pages, qui n'auraient pu être que très nombreuses et qui auraient inutilement alourdi l'ensemble. Le lecteur trouvera dans la bibliographie qui suit, chapitre par chapitre, la plupart des ouvrages que j'évoque, que j'ai utilisés ou, surtout, qui me paraissent nécessaires à l'approfondissement de la réflexion : ce sont moins des références que des conseils de lecture. Les éditions citées ne le sont qu'à titre indicatif (j'ai privilégié, autant que faire se peut, celles qui sont disponibles en format de poche). Enfin j'ai mis un astérisque aux ouvrages les plus accessibles, ceux qui me paraissent pouvoir opportunément être lus d'abord, et deux astérisques, à l'inverse, aux plus difficiles, qu'il vaut mieux garder pour la fin. Les autres, ceux qui n'ont pas d'astérisque, sont d'une difficulté intermédiaire. Il va de soi qu'il ne faut voir là aucune hiérarchie qualitative. Il y a des chefs-d’œuvre lumineux, d'autres redoutablement ardus - et bien des livres obscurs (qu'on ne trouvera pas ici) qui ne sont en rien des chefs- d’œuvre... En tout état de cause, il n'est pas de lecture philosophique qui ne demande un effort particulier. Cela ne veut pas dire qu'on ne puisse y trouver du plaisir, mais que le plaisir et l'effort, en philosophie, vont ensemble.
Avant-propos
Platon, Apologie de Socrate, trad. E. Chambry, G.-F., 1965.
Épicure, Lettres et maximes, trad. M. Conche, PUF, 1987.
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même*, trad. M. Meunier, G.-F., 1964 (belle traduction aussi, sous le titre Soliloques, par L.-L. Grateloup, Le Livre de Poche, 1998).
Montaigne, Essais (il est plus facile d'utiliser une édition où l'orthographe est modernisée : c'est le cas notamment de celle, fort commode, qu'on doit à R. Barral et P. Michel, Seuil, colt « L'Intégrale », 1967 ; et j'ai souvent conseillé à mes étudiants de commencer par le livre III...).
Descartes, Discours de la méthode* (le livre se trouve dans de multiples éditions en format de poche ; il faut pourtant souligner l'extrême qualité de l'édition Alquié des OEuvres philosophiques, en trois volumes, Garnier, 1963, 1967 et 1973).
Pascal, Pensées* (pour une première approche, l'édition la plus commode reste à mes yeux celle de Léon Brunschvicg : Pascal, Pensées et opuscules, Hachette, 1897, rééd. 1967 ; l'édition séparée des Pensées, Le Livre de Poche, 1962, est malheureusement amputée de ses notes, ici fort utiles).
Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, éd. Ch. Appuhn, t. 1 des OEuvres, G.-F., 1964.
Kant, Opus posthumum**, trad. F. Marty, PUF, 1986. Voir aussi « Qu'est-ce que les Lumières ? », dans La Philosophie de l'histoire, opuscules traduits par S. Piobetta, Denoël, coll. « Médiations », 1984.
Hegel, Phénoménologie de l'esprit**, trad. J.-P. Lefebvre, Aubier, 1991.
Nietzsche, Le Gai Savoir, trad. A. Vialatte, Gallimard, rééd. coll. « Folio-Essais », 1982 (signalons toutefois la belle édition des Oeuvres, par J. Lacoste et J. Le Rider, 2 volumes, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1993).
Alain, Éléments de philosophie*, Gallimard, rééd. coll. « Folio-Essais », 1990 (le même ouvrage est repris dans Les passions et la sagesse, « Bibliothèque de la Pléiade », 1960, sous le titre 81 chapitres sur l'esprit et les passions).
André Comte-Sponville, Une éducation philosophique, PUF, 1989. Voir aussi L'Amour la solitude*, Albin Michel, 2000.
Gilles Deleuze et Félix Guattari, Qu'est-ce que la philosophie ? **, Éditions de Minuit, 1991.
Pierre Hadot, Qu'est-ce que la philosophie antique ?, Gallimard, coll. « Folio-Essais », 1995.
Michel Meyer, Qu'est-ce que la philosophie ?, Le Livre de Poche, 1997.
Jean-Pierre Faye, Qu'est-ce que la philosophie ?, Armand Colin, 1997.